Comment réduire les émissions de carbone
d'un projet d'entretien de voirie ?

Le retraitement en place : un procédé incontournable pour une gestion des voiries moins impactante

Comme l’ensemble des gestionnaires de voiries, vous êtes responsable de l’entretien de votre patrimoine routier. À cette responsabilité s’ajoute désormais une dimension nouvelle avec la nécessité de réduire vos impacts environnementaux, notamment vos émissions de gaz à effet de serre.

Aujourd’hui, nous attirons votre attention sur une technique éprouvée mais encore méconnue : le retraitement en place, dans sa configuration la plus bas carbone possible...

Les 6 atouts majeurs du retraitement en place

  1. Baisse de la consommation d'énergie
    Réduire les dépenses énergétiques est plus que jamais nécessaire. En retraitant les chaussées en place on consomme en moyenne 4 fois moins d’énergie, on évite en moyenne 80 allers-retours de camions par kilomètre entretenu.
     
  2. Zéro apport de matériau
    Ce procédé permet de recycler 100% des matériaux présents dans la chaussée à entretenir pour en faire une route toute neuve. Tout est régénéré sur place !
     
  3. Zéro déchet
    Rien ne sort du chantier, tout est réemployé ! On réduit le transport lié à l’évacuation des matériaux de la chaussée abîmée, nécessaire lors d’une opération classique d’entretien routier.
     
  4. Réduction des nuisances
    En réduisant les allées et venues des camions et engins de chantier à leur strict minimum, on diminue d’autant la gêne à la circulation et les nuisances pour les usagers de la route.
     
  5. Entretien à froid
    Les procédés de retraitement en place s’opèrent à froid, ce qui entraîne une réduction drastique de la consommation d’énergie et donc des gaz à effet de serre émis.
     
  6. Pas d’ajout de bitume pétrolier
    Dans certaines configurations, plus besoin de bitume. L’émulsion utilisée dans l’option la plus vertueuse s’émancipe du bitume, donc du pétrole. Elle permet en outre de bénéficier d’un crédit carbone considérable du fait de l’origine végétale du liant.

Nos solutions

Un crédit carbone conféré par l’entretien routier

  1. Une ressource végétale biosourcée
    A la genèse de ce procédé, il y a la culture des pins maritimes, exploités en début de chaîne de l’industrie papetière. Cette culture produit un résidu appelé «poix de tall-oil», obtenu après recyclage du papier et du carton kraft.
     
  2. Valorisation d'un résidu industriel
    Les chercheurs des laboratoires d’Eiffage Route ont donc réussi à valoriser ce résidu, en mettant en évidence ses propriétés intéressantes de régénération pour les routes usagées. 
     
  3. Un nouveau liant végétal
    Au lieu d’être incinérée, la poix est alors récupérée par nos usines pour être transformée en une nouvelle «colle» pour les agrégats d’enrobé à recycler. Mais là n’est pas l’intégralité du bénéfice de cette nouvelle solution.
     
  4. Des pièges à carbone pour les collectivités
    Depuis 2015, Eiffage Route est capable de faire des routes recyclées avec un liant biosourcé. En valorisant ainsi une ressource d’origine végétale, les routes entretenues créditent en moyenne 4kg de CO2 pour chaque m² réalisé.

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